Présentation de Flavie Blard, stagiaire à Oslandia

By vendredi 10 avril 2020Non classé

Flavie Blard a rejoint l’équipe d’Oslandia en mars comme développeuse SIG stagiaire, dans le cadre du Master 2 GeoNum de l’Université de Lyon.

Flavie, peux-tu nous présenter ton parcours, t’ayant guidé jusqu’à la géomatique et au développement SIG ?

Après mon bac, j’ai choisi de faire une Licence MIASHS (Mathématiques Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales) et Géographie par goût pour l’informatique et la géographie. J’ai souhaité poursuivre dans cette voie en intégrant le Master GeoNum.

Ce Master a répondu à mes attentes pour plusieurs raisons : j’ai pu découvrir tous les pans de la géomatique, depuis la cartographie d’édition jusqu’aux systèmes de gestion de bases de données. Une expérience que j’ai beaucoup apprécié est celle de stage terrain en petits groupes dans la Drôme : nous avons travaillé sur un projet de l’acquisition de la donnée (via des drones) à son exploitation, afin de créer un MNT (Modèle Numérique de Terrain). La richesse de la formation réside également dans la diversité des profils, entre les « purs informatique » et les « purs géographes » et je suis à l’aise dans mon profil hybride !

Peux-tu nous en dire plus sur ton précédent stage au sein du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), qui se trouve être l’un des clients d’Oslandia ?

J’ai en effet fait mon stage de Master 1 au sein du service Numérique (Produits Numériques Métiers) dans les bureaux du Ministère à l’Isle d’Abeau (Isère). J’étais aux côtés d’un chef de projet et j’ai pu développer des parties d’applications cartographiques, notamment l’ajout de fonds de plans sur la thématique de la compensation marine (lié par exemple à l’implantation d’éolien marin). J’ai beaucoup aimé pouvoir recueillir les besoins des utilisateurs en direct, afin de leur proposer des fonds de plan adaptés à leur métier, et mettre ainsi les outils géomatiques au service des utilisateurs finaux !

Ce stage a aussi été l’occasion de découvrir de l’intérieur l’institution MTES, ses logiques organisationnelles et de confirmer mon intérêt pour les SIG avec la volonté de muscler mes compétences informatiques de production de code.

A la suite de cette expérience, qu’est-ce qui a guidé ton choix de stage de Master 2 à Oslandia ?

J’ai voulu réaliser un deuxième stage de 6 mois dans un contexte très différent et complémentaire. Intéressée par l’open source et par le logiciel QGIS, j’ai découvert la société Oslandia en faisant des recherches sur Internet. Et ce fut une très bonne surprise de découvrir par la suite que l’un des collaborateurs d’Oslandia intervenait dans notre Master pour dispenser un cours sur la structuration des données géospatiales !

Mes fortes motivations pour ce stage consistent à la fois à découvrir le développement communautaire « de l’intérieur », qui sous-tend notamment la performance du logiciel QGIS, et m’immerger dans une société de développeurs – avec de fait peu de femmes – et monter en compétences sur du code informatique !

Peux-tu nous parler un peu de ta mission de stage à Oslandia ?

Je vais travailler, en binôme avec Benoît, à faciliter la publication de cartes web avec QWC2 et QGIS. J’apprécie particulièrement la façon dont notre mission répond à un besoin réel de développeurs et d’utilisateurs de QWC2 : c’est motivant pour avancer et produire des résultats utiles pour Oslandia et pour la communauté !

A côté du travail, as-tu des centres d’intérêt que tu souhaites partager ?

Je suis musicienne, ayant pratiqué la clarinette pendant 14 ans en école de musique, et j’apprécie particulièrement les sports de nature, ce qui est d’ailleurs directement en lien avec mon intérêt pour la thématique de l’environnement.

Tu as pris tes fonctions à Oslandia dans un contexte pour le moins particulier (crise du COVID-19) impliquant une organisation en 100% télétravail, alors qu’il était prévu que tu travailles dans les bureaux lyonnais de la société. Comment le vis-tu ?

Je trouve que c’est finalement une très belle opportunité, car cela me permet d’expérimenter le télétravail, et d’avoir le même statut que l’ensemble de l’équipe de développeurs d’Oslandia ! La culture, les process et les outils de l’entreprise étant faits pour, je ne ressens pas du tout l’éloignement géographique, bien au contraire.