Jérémy intègre la faculté de géographie après une année d’histoire de l’art et archéologie. En 2009, il valide un Master de géographie urbaine à l’Université d’Aix-Marseille, avec une spécialisation SIG. Son projet de recherche porte alors sur les ensembles résidentiels fermés à Marseille : il conçoit un SIG dédié à l’inventaire systématique et à la caractérisation de ces espaces.
« J’ai toujours aimé l’histoire et la géographie, particulièrement cette dernière ! Pour moi, c’était naturel, ludique et passionnant. »
Après le Master, Jérémy est embauché à la Cité des Arts de la Rue à Marseille et co-fonde La Folie Kilomètre, un collectif de création en espace public qui regroupe des artistes issus du spectacle vivant, des arts plastiques et de l’aménagement du territoire. Pendant 5 ans, il est intermittent du spectacle, et exerce en parallèle une activité de cartographe pour la presse, l’édition, ou encore des acteurs culturels & artistiques.
« En 2015, j’ai eu envie de revenir dans la recherche »
Jérémy est alors embauché à l‘IRD – Institut de Recherche et Développement – pour collaborer sur le projet MC3 (« Mediterranean Cities and Climate Change »), un réseau international d’acteurs concernés par le climat dans les villes méditerranéennes de taille moyenne. Il rejoint ensuite la SATT d’Aix-Marseille pour une mission de conception d’une maquette pédagogique pour expliquer l’îlot de chaleur urbain auprès des jeunes.
« Pendant toutes ces année, je suis monté en compétences sur la cartographie et le SIG, notamment dans leur dimension web »
En 2020, l’ouverture d’un poste de développeur pour les archéologues au LAMPEA, laboratoire de Préhistoire situé à la Maison méditerranéenne des sciences humaines (MMSH), lui donne l’opportunité de travailler sur une infrastructure de partage de ressources pour les archéologues, puis pour le GDR Silex, sur un inventaire national des ressources à silicites.
« L’application existante était basée sur une solution propriétaire, l’objectif était de migrer vers une infrastructure QGIS, j’apprends à mieux connaitre Oslandia ! »
En 2024, Jérémy propose à Oslandia de poursuivre la collaboration autour d’un projet de recherche. Les échanges débouchent sur une thèse CIFRE en archéologie en collaboration avec le LAMPEA.
Aujourd’hui, Jérémy travaille sur le développement d’interfaces web open source de manipulation de jumeaux numériques 3D d’espaces archéologiques.
Il met en œuvre des enquêtes pour identifier les pratiques des professionnels de l’archéologie et s’appuie pour cela sur le concours de trois « cas d’étude » : le projet de recherche et de conservation de la grotte Cosquer à Marseille, l’ANR SCHEMA et ses sites d’art rupestre schématique holocènes, et la sépulture collective néolithique de Mas Rouge, à Montpellier.
Ses travaux donnent lieu au prototypage d’outils et d’interfaces web qui s’appuient sur les solutions développées par Oslandia : Giro3D et Piero.
Technologies de prédilection
Giro3D et Piero !
Sa philosophie
Mettre les solutions techniques au service de la recherche en sciences humaines.
Oslandia en 1 mot
Ouverture !
