Benoît Blanc a rejoint l’équipe d’Oslandia en mars comme développeur SIG stagiaire, dans le cadre du Master 2 GeoNum de l’Université de Lyon.
Benoît, peux-tu nous présenter ton parcours, jusqu’à ta reprise d’études et au choix du développement SIG ?
Mon envie de faire de la programmation est née au lycée, après avoir mis les mains dans de la programmation électronique d’automates. Je me suis donc dirigé assez naturellement après mon Bac scientifique sciences de l’ingénieur vers un DUT informatique.
C’est ensuite l’opportunité d’être embauché dans l’entreprise de mon village (Longessaigne, dans le Rhône, à 45 mn de Lyon) dans le cadre d’un contrat d’alternance en Licence professionnelle « Informatique embarquée et mobile » qui m’a véritablement mis le pied à l’étrier et a façonné ma passion pour le développement informatique ! Mon contrat d’alternance s’est prolongé en embauche, et j’ai ainsi pu assurer pendant 7 ans, de 2011 à 2018, le développement et la maintenance de logiciels d’interfaçage et de pilotage de caméras et cartes électroniques intégrées dans des appareils d’analyse de produits moussants.
Dans le cadre de mon engagement en tant que conseiller municipal de ma commune en 2014, j’ai eu l’occasion de participer à la commission SIG de la communauté de communes, et de découvrir ainsi l’intérêt des Systèmes d’Information Géographiques au service de l’aménagement du territoire.
Cet appétit pour le domaine des SIG, concomittant d’une envie de progression et d’évolution professionnelle, m’ont conduit à reprendre des études en septembre 2018 dans le cadre du Master GeoNum de l’Université de Lyon.
Peux-tu nous en dire plus sur cette formation de Master 2?
Ce Master m’a permis d’acquérir des connaissances et compétences importantes en termes d’acquisition, gestion et traitement de données géographiques. J’ai notamment découvert l’analyse statistique, l’analyse spatiale, la représentation des données sur une carte avec les enjeux de sémiologie, l’administration de bases de données, les langages de développement web…
Et le Master est aussi l’occasion de réaliser deux stages de longue durée (6 mois) en entreprise pour mieux appréhender le métier de développeur SIG.
J’ai réalisé mon stage de M1 au sein de la société GISmartware éditrice de logiciel, société au sein de laquelle j’ai notamment pu expérimenter les méthodes agiles et les outils de versioning Git. J’ai eu l’occasion d’utiliser dans ce cadre les bibliothèques OpenLayers, Leaflet et Mapbox GL JS ou encore le moteur cartographique MapServer.
Qu’est-ce qui a guidé ton choix de stage de Master 2 à Oslandia ?
J’ai découvert la société Oslandia grâce à l’intervention de Vincent Mora (développeur et responsable de production au sein de l’entreprise) dans le cadre de son cours « Modélisation et structuration de données géospatiales et application aux Systèmes de Gestion de Base de Données » dispensé dans le Master.
Tout en souhaitant poursuivre dans le développement SIG, j’ai eu envie de découvrir le monde de l’open source que je connais peu, ayant jusqu’à présent travaillé essentiellement avec des logiciels propriétaires. Je suis très particulièrement admiratif du logiciel QGIS et curieux de comprendre le fonctionnement communautaire qu’il y a derrière.
A côté du travail, as-tu des centres d’intérêt que tu souhaites partager ?
Oui, le foot ! Je joue en club, et j’ai d’ailleurs réussi à croiser ma passion du foot et les SIG à travers quelques projets dans le cadre du Master, notamment la mise en place d’une base de données et la représentation des transferts de joueurs en Europe. Aussi, il y a pas mal de données en open data que j’aimerais exploiter durant mon temps libre pour en apprendre encore plus sur les domaines statistiques et tactiques du foot.
Tu as pris tes fonctions à Oslandia dans un contexte pour le moins particulier (crise du COVID-19) impliquant une organisation en 100% télétravail, alors qu’il était prévu que tu travailles dans les bureaux lyonnais de la société. Qu’en retires-tu à ce stade ?
Ce n’était en effet pas prévu, mais cela se passe très bien. Le fonctionnement en télétravail de l’entreprise étant bien rôdé, cela permet de tester le télétravail de l’intérieur dans de bonnes conditions, et de dépasser mes a-priori à ce sujet, notamment sur la capacité à se motiver pour travailler et être productif seul chez soi.
J’ai été très bien accueilli, et je ne me sens pas du tout isolé. J’apprécie particulièrement le fait que tout soit très bien documenté sur le wiki de l’entreprise, ainsi que les fréquentes visios avec les collègues de l’équipe.
Comme quoi on peut être accueilli de façon très chaleureuse à distance !