Benoît de Mezzo a rejoint l’équipe d’Oslandia début mai dernier comme ingénieur de développement applicatif et système, en 100% télétravail basé à La Rochelle.
Benoît, peux-tu nous présenter ton parcours d’ingénieur informatique en quelques mots ?
Je suis « tombé dans l’informatique » dès mes années collège, en commençant à coder sur des petites machines comme le Z80 ou Apple IIe … eh oui c’était la fin des années 1980 ! À la fin du lycée, je me suis donc assez naturellement lancé sur un DUT d’informatique à Orsay, même si j’étais également intéressé par la biologie.
Poursuivant jusqu’au Master, j’ai mené parallèlement en indépendant une série de petites missions de développement qui ont forgé mon profil de dev assez polyvalent, avec une spécialité architecture, systèmes et C++.
J’ai poursuivi, à Montpellier, par un doctorat sur l’analyse d’images en temps réel en collaboration avec le LIRMM et le Cemagref. Il s’agissait d’analyser des photos d’espèces végétales afin de faciliter le travail des tracteurs agricoles. Mais, à ma grande déception, je n’ai que très peu exploité mon doctorat dans la suite de mon parcours !
J’ai ensuite eu de multiples expériences professionnelles : développement d’une solution de paiement mobile (PayCool), projet de recherche sur le stockage sémantique d’informations avec un moteur en C++ ayant presque abouti à une création d’entreprise, développement au sein d’un CMS pour Orange (Nétia) …
Plus tard, mon expérience chez imaGeau à Montpellier (startup consacrée au développement d’un observatoire autonome de surveillance des eaux souterraines) m’a permis d’intervenir sur beaucoup de domaines touchant de près ou de loin à l’informatique : infrastructure réseau, électronique, analyse SI, code embarqué et de découvrir les SIG.
Peux-tu nous en dire plus sur ta découverte des SIG ?
C’est en effet chez imaGeau, avec lesquels je continue d’ailleurs de collaborer ponctuellement, que j’ai pris le goût de la cartographie. Il s’agissait de modéliser la géologie souterraine pour visualiser les relations entre relief et écoulements.
Nous avons d’ailleurs eu recours à QGIS mais le logiciel n’était pas suffisamment performant à l’époque et nous n’étions pas assez compétents. De fait, nous nous sommes confrontés à plusieurs blocages en termes de topologie 3D et n’avons pas réussi à concrétiser cette modélisation.
Ensuite, et pour des raisons personnelles, j’ai déménagé à La Rochelle. J’ai changé d’entreprise à cette occasion: j’ai rejoint Systel SA, la plus grosse entreprise au sein de laquelle j’ai travaillé. J’ai notamment assumé la responsabilité de l’équipe SIG, avec le pilotage de la création d’une solution 100% open source pour la migration incrémentale de cartes Geoconcept vers Geoserver.
Après ces différentes expériences professionnelles, qu’est-ce qui a été ton moteur pour rejoindre Oslandia ?
J’ai clairement été attiré par Oslandia pour deux raisons majeures : d’une part, la philosophie + le modèle de l’open source, avec le souci de ne pas seulement utiliser et intégrer les logiciels open source mais aussi contribuer à les développer ; et d’autre part l’opportunité de travailler 100% en télétravail. Pouvoir bouger, avec sa famille, sans contrainte : c’est quelque chose qui a beaucoup de valeur à mes yeux !
Cela fait bientôt un mois que tu es dans l’équipe, arrivé dans une période très particulière (confinement lié au contexte COVID) : peux-tu nous dire tes impressions et ton vécu de ces premières semaines ?
C’est difficile de ne pas avoir l’opportunité de rencontrer, en vrai, l’équipe au complet [NDLR : ce qui était prévu dans le cadre de nos séminaires d’équipe résidentiels quadrimestriels, transformé en séminaire à distance du fait du contexte COVID] ! Savoir qui est qui et qui fait quoi prend nécessairement plus de temps mais on finit par y arriver … Pour le coup j’ai hâte de participer à la prochaine corpo où nous serons tous réunis en chair et en os !
Pour le reste, je prends mes repères dans les processus bien huilés et outils rôdés pour une équipe 100% distribuée. C’est aussi très agréable d’être tous à la même enseigne.
A côté du travail, tu as également des passions que tu souhaites nous partager ?
Oui, je fais un peu de domotique, d’IoT, mais j’aime aussi travailler le bois et le trail !