Sébastien Peillet a rejoint l’équipe d’Oslandia fin septembre dernier comme ingénieur de développement C++ et Python, en 100% télétravail à Montpellier.
Sébastien, peux-tu nous présenter ton parcours en quelques mots, dans les SIG et l’open source ?
Je suis un géographe qui est passé de l’autre côté de la machine ! A force de mettre les mains dans le cambouis de la cartographie comme utilisateur, j’ai eu envie de passer côté programmation. Quant à l’open source, je suis tombé dedans depuis longtemps, du fait de mes idéaux (libérons les moyens de production !) et pragmatiquement aussi dans mes études, puisqu’on avait des cours sur ArcGIS sans licences donc l’alternative au craquage était… QGIS. J’ai d’ailleurs essayé d’implanter les logiciels OpenSource lors de mes précédents postes, au prix parfois de grande solitude – notamment quand j’étais le seul sous Linux avec l’ensemble de mes collègues sous Windows…
”A force de mettre les mains dans le cambouis de la cartographie comme utilisateur, j'ai eu envie de passer côté programmation
Peux-tu nous en dire plus sur tes expériences professionnelles passées, et ce qui t’a amené à Oslandia ?
J’ai travaillé au sein du pôle géomatique de l’ONF (Office National des Forêts) en Guyane, sur la réalisation d’outils d’assistance au tracé des pistes forestières. Cette expérience m’a beaucoup apporté, car c’était très plaisant de collaborer avec des forestiers passionnés par leur travail, et leur fournir des outils utiles prenant en compte les conditions très particulières de l’exploitation forestière. Puis de retour en métropole, j’ai rejoint le laboratoire du CIRAD (UMR TETIS) à Montpellier, autour d’un projet de développement de modules Orfeo Toolbox en C++, en collaboration avec une équipe de chercheurs chapeauté par le CNES. Ce projet, ouvert à la contribution, visait à adapter les méthodes de classification d’occupations des sols par images satellites pour l’appliquer au contexte agricole des pays du Sud.
J’ai souhaité intégrer l’équipe d’Oslandia pour aller plus loin dans cette voie du développement SIG OpenSource, avec un intérêt fort pour contribuer au projet QGIS.
Cela fait un mois maintenant que tu es dans l’équipe, peux-tu nous dire tes impressions et ton vécu du processus de recrutement jusqu’à ton intégration dans l’équipe ?
Concernant le processus de recrutement que j’ai vécu à Oslandia, au début j’ai été un peu effrayé lorsque Vincent m’a expliqué le nombre d’étapes, mais j’ai trouvé cela très justifié après coup, surtout au vu de la manière dont ça se passe. Je n’avais jamais vécu des entretiens aussi « humains », dans lesquels il ne s’agissait pas de ne parler que du travail à faire et de mes compétences techniques, mais également de ma personnalité, mes aspirations, mon aptitude au télétravail… Ca a été pour moi un exercice très intéressant de réflexion sur mon parcours et ma vie, en plus d’avoir été très content d’être retenu bien sûr !
Après mon recrutement, j’ai beaucoup apprécié la journée d’intégration (qui correspondait à mon premier jour de contrat), en présentiel à Lyon, permettant d’appréhender tant l’organisation interne d’Oslandia, son process de production que ses valeurs. J’ai également la chance d’être accompagné par un « tuteur », collègue de l’entreprise, à qui je peux poser mes questions lorsque j’en ai.
Tu as également participé à ta première « session corpo » [séminaire d’entreprise résidentiel] quinze jours après ton arrivée, qu’en as-tu retiré ?
J’ai trouvé ça très chouette que ça tombe peu de temps après mon recrutement : j’avais eu le temps d’avoir un premier « goût » d’Oslandia à distance, de lire et naviguer sur les différents boards, et la session corpo est venue à point pour rencontrer physiquement toute l’équipe ! J’ai beaucoup apprécié qu’il n’y ait pas d' »effet de communauté » et de difficulté d’intégrer de nouvelles personnes, je me suis senti immédiatement à l’aise dans le groupe.
Peux-tu nous partager ce qui te frappe le plus à Oslandia ?
L’organisation et la transparence interne ! Jusqu’à présent, je connaissais « Git » exclusivement pour du code, et je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse l’utiliser pour tout, comme élément central de l’organisation. Le travail réalisé en amont sur les différents boards (commercial, production, formation, communication…) est impressionnant et permet un accès et une contribution active de chacun au coeur de l’entreprise, ce que je trouve très stimulant.
”Je connaissais "Git" exclusivement pour du code, et je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse l'utiliser pour tout, comme élément central de l'organisation
A côté du travail, tu as également des passions dont tu peux nous parler ?
Je suis un grand amateur de nature et de randonnée, comme de nombreux oslandiens je crois, mais je pratique aussi un sport plus rare : l’escrime médiévale. Il s’agit de l’un des « arts martiaux historiques européens » (dits AMHE), que j’ai découvert à Toulouse lors d’une démonstration de rue pendant mes études. Dès mon retour de Guyane, j’ai été ravi de pouvoir débuter cette activité, au croisement entre le sport et la reconstitution historique, avec des règles différentes de l’escrime classique – par exemple, il s’agit de toucher sans être touché en retour.